Il revient souvent au pays « L’extravagant» Monsieur Jeuland. Toujours la pêche, dandy, aérien, l’as du démontage qui déroule du câble tous azimuts de sa comédie humaine, trop humaine via ses docus, une filmographie déjà au delà de la chronique. Un Président, un zoom sur le manitou de Montpellier et une visite intime de l’Elysée dans les pas d’un Président. Normal, pour nous rappeler s’il en était besoin que la politique il y est tombé dedans tout petit. Une interview de spécialiste donc. Décryptage.

Quelle serait la première loi que vous feriez voter ?
La suppression de l’élection du Président de la République au suffrage universel. Notre constitution serait alors assez proche de celle des autres pays européens et je n’aurai donc plus aucun pouvoir.

Qui choisiriez-vous pour réécrire les paroles de la Marseillaise ?
Claude Nougaro ou Georges Brassens, s’ils étaient encore de ce monde. Sinon, Claude Marti.

C’est l’époque des légions d’honneur. Trois noms que vous allez proposer ?
Les Marx Brothers

Fidel Castro vient de mourir. Vous déplaceriez-vous pour ses obsèques ?
Oui. Une occasion unique : celle de voir enfin une urne à Cuba.

Quel serait votre conseiller personnel ?
À présent que Michel Rocard n’est plus, peut être Danny Cohn-Bendit

Qui nommeriez-vous à la présidence du CSA ?
Édouard Baer

Quel journaliste vous choisiriez pour l’entretien du 14 juillet ?
Noël Mamère

Quel chef choisiriez-vous pour les cuisines de l’Élysée ?
Ma mère (pas Noël, mais ma maman). À condition de ne pas la cantonner aux fourneaux.

Quels vins pour les dîners de très grandes occasions ?
Corbières les jours pairs, Minervois les jours impairs.

Vous avez la possibilite d’inscrire un événement aux célébrations nationales. Lequel ?
Le carnaval.

L’État vend le fort de Brégançon pour instaurer un nouveau site de vacances presidentielles. Lequel choisissez-vous ?
Lagrasse ou Bora-Bora, mon coeur balance.

Il faut changer l’image de Marianne. Qui selon vous peut incarner physiquement la République ?
Simone Signoret.

Quelle formule pour conclure votre traditionnelle allocution des voeux aux francais ?
« Et à demain, si vous le voulez bien.»

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