Yves Jeuland est un réalisateur auteur de documentaires né à Carcassonne en 1968. Symbolique pour cet as du montage et du démontage. Des films qui portent souvent sur l’engagement politique. La politique, c’est vrai, il y est tombé déjà presque au berceau et premier engagement au lycée avec SOS racisme. La suite, il la mettra dans ses bobines. Best Of de la Jeulandosphère politique et citoyenne : Il retrace l’histoire des communistes français, le Siècle des Socialistes, puis celle des coulisses et des coups durs d’une campagne municipale dans la capitale « Paris à tout prix ». Il recevra un Sept d’Or en 2001 pour ce documentaire. Mais encore l’histoire des juifs en France, Le Président «Le Manitou du Languedoc, Georges Frêche», filmé au plus près et d’un Président, l’autre, documentaire sur le quotidien de François Hollande à l’Elysée, un Président normal qui n’a pas trop kiffé le documentaire. Loin des ondes de la capitale, il reviendra au « païs » pour conter une chronique électorale à Fleury d’Aude, un village de vignerons, de rugbymen et d’irréductibles chasseurs de sangliers. Et à «Contre Champs» de la politique peut-être aussi une lassitude sur le pouvoir, une entrée fracassante chez les artistes « Il est minuit Paris s’éveille », film sur les cabarets, leurs artistes et les nuits parisiennes d’après guerre et « l’extravagant Monsieur Piccoli » dévoilé en avant première aux rencontres documentaires de l’été dans la cour d’honneur du Château Comtal. Yves Jeuland en mode quinqua, on attend son second souffle.