Né à Bram le 8 juillet 1925, Jean Cau naît dans une famille modeste, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir son baccalauréat au lycée de Carcassonne. C’est un élève brillant qui entre au Lycée Louis-le-Grand à Paris afin d’y préparer l’Ecole Normale Supérieure. Après l’obtention d’une licence de philosophie, sa carrière est marquée par sa rencontre dans un café avec Jean-Paul Sartre. De 1946 à 1975, l’auteur des « Mouches » l’engage comme secrétaire particulier. Parallèlement à cette fonction, Jean Cau commence à nouer des liens dans le milieu de la presse ; il entrera ensuite comme grand reporter à l’Express et au Nouvel Observateur. En 1961, l’enfant de Bram obtient le prix Goncourt pour son ouvrage « La pitié de Dieu ». Les idées politiques de Jean Cau, fortement engagées à gauche, commencent à évoluer à partir de 1963, puis à se tourner radicalement à droite au moment de Mai 1968. Il rédige des textes polémiques fustigeant le gauchisme et prônant le combat pour les traditions européennes. La littérature de Jean Cau se retrouve également au centre de sa passion pour la tauromachie. Une des raisons pour lesquelles le lieu des corridas carcassonnaises porte le nom d’ « Espace Jean Cau ». Il est décédé le 18 juin 1993 et inhumé au cimetière La Conte à Carcassonne.