« C’est un retour aux origines du vinyle. » Le verbe gouleyant comme un de ces Banyuls ,qui ouvre au vent de la mer ses aromes d’abeilles ivres de sucre et de soleil Jean-Noël Llozet entend défier et la mode -qui est au tout numérique- et le temps- il compte bien le faire passer par le châs de ses 50 ans pour le dompter, à l’occasion de la future sortie d’un album exceptionnel qui sera tiré à 250 exemplaires, vendus en souscription-. C’est peu, mais c’est largement suffisant pour faire le buzz comme on dit dans le landernau carcassonnais, autour d’un personnage incontournable dans le monde de la musique et de la nuit depuis deux décennies. Auditeur de bonne heure de musiques contemporaines, l’héritage musical paternel et la contribution d’un grand-père collectionneur et attentionné seront à l’origine d’une vocation orientée vers le partage. Une sorte de prolongement de sa profession d’éducateur spécialisé, décilnée dans des formules associatives, « space syndicat », après une longue fréquentation avec la programmation, l’organisation d’évènements, comme les premières soirées techno dans les douves de la Cité. Et des ruptures aussi, dont une, édilitaire, au profit la ville de Carcassonne. Dans le cercle du mixage reproduit à l’infini, le Dj n’entrevoit-il pas le symbole de la perfection, le vecteur de communication idéal avec les autres. « Dans la Cité »- un clin d’oeil à la ville médiévale mais aussi au quartier du Viguier-c’est le titre de l’album, les morceaux enregistrés issus de diverses influences (break, house, hip-hop) racontent mon parcours, les périodes marquées au sceau de telle ou telle musique, mais également suggère des ambiances, celle du bar à vins où j’ai mixé pendant des années, les préférences de son regretté propriétaire. J’ai retrouvé quelques boucles sonores mises de côté, effectué les mixages, fait entendre la maquette à des amis qui ont un studio à Perpignan. Et qui ont finalement compris, que le recours au vinyl correspondait à un besoin de ramasser le temps en un bel objet ,qui sera illustré de reproductions de desseins et peintures originales du gaphiste carcassonnais également, Rémy Rajaona. » La musique, je n’y pensais pas avoue ce disgner de l’aéronautique, venu du monde sportif à celui ces arts de manière accidentelle . Jean-Noël m’ a raconté sa vie, son projet, ses attentes. Ca m’a intéréssé”. Les influences du street art et du tatouage sont manifestes estime le jeune plastiticien, qui traitera chaque morceau par une ébauche de tableau, réalisé totalement par la suite en direct lors d’un évènement autour de la présentation du disque lorsque celui-ci verra la jour. Une fois regroupées les toiles seront l’objet d’une exposition.