Remy Rajoana âge 30 ans. Pseudo Mero, esprit libre et citoyen, autodidacte, évolue dans un courant esthétique proche de la culture pop/hip-hop ce qui fait kiffer l’ami Janoz avec qui il a un projet musique-peinture. Fan de Basquiat, pionnier de la mouvance underground, légende de l’art contemporain, ancien graffeur devenu icône du street art Basquiat qu’il a découvert au hasard sur un livre d’histoire de l’art contemporain. Addiction, vénération et une influence définitive que l’on retrouve sur sa peinture à la griffe immédiatement reconnaissable inspirée du Street Art. Aujourd’hui l’artiste surfe sur différents supports et ses diverses sources d’inspiration au pochoir ou à la bombe, à l’acrylique, explore tous les recoins de la création de cet art que l’on dit urbain de la toile à la rue. Deux univers impitoyables qui finissent par se rencontrer à l’inverse de son mentor qui a commencé à investir l’espace urbain pour ensuite développer son art sur la toile, Méro a finalement gagné la rue avec sa peinture, et le dit lui même : « Lorsqu’un artiste quitte la rue, on ne peut plus réellement qualifier son travail de street art ». Street- art ou peinture sur toile au fond quelle différence si rien ne s’oppose à la liberté d’expression à l’inspiration. On sait que Méro a laissé un peu tomber les super héros des personnages de séries américaines, pour travailler davantage sur le portrait et avant tout leur regard qui interpelle l’artiste comme pour cette expo ELEVATION où Rosa Parks figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale et Edmund Hillary le premier homme à avoir gravi l’Everest seront à l’honneur. Hauts les coeurs, Méro prend de l’altitude. Du spirituel dans l’art contemporain.

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